Réchauffement climatique et sur-morbidité latente

Réchauffement climatique et sur-morbidité latente : quels impacts ?

• Le risque climatique n’affecte pas uniquement les assureurs qui proposent des garanties couvrant les catastrophes naturelles.

La morbidité, en assurance, indique la fréquence d'apparition d'une maladie dans une population, ainsi que l'état de santé d'une personne. Elle recouvre les blessures, les maladies et les incapacités susceptibles d’affecter la population assurée. Elle peut être aiguë (crise cardiaque) ou chronique (un cancer) et entraîner également une hausse de la mortalité.

La sur-morbidité consiste en une aggravation de la morbidité, ponctuelle ou tendancielle, liée à une multiplicité de facteurs : état sanitaire de la population, vieillissement, accès au soins…

Si l’on peut assez naturellement faire le lien entre l’ampleur et la récurrence de certains phénomènes climatiques (tempêtes, inondations, sécheresses …) et la sinistralité observée chez les assureurs non-vie, l’impact sur la santé de ces phénomènes n’est pas toujours pris en compte à sa juste mesure.

Et pourtant … La progression des maladies vectorielles (par ex. celles transmises par les moustiques), l’effet de conjugué de la pollution aux particules fines et des épisodes de canicule, ainsi que le vieillissement de la population auront des conséquences sur le niveau de sinistralité future et sur le montant des primes réclamé par les assureurs.

En s’appuyant notamment sur les conclusions du stress-test climatique conduit par l’ACPR fin 2023, ce webinaire propose de décrypter ces enjeux :

• en identifiant les impacts du risque climatique sur les assureurs proposant des garanties liées à la santé et à la prévoyance
• en analysant les réponses possibles en matière de couverture assurantielle. 

Avec la participation de Pascal SERRAND, actuaire associé RSM et de Gaël LEGER, formateur et responsable du pôle "Assurances" à l'Afges.