À propos de cet événement
Depuis quelques années, les démarches de consultation numérique se sont multipliées, de la convention citoyenne pour le climat initiée par Démocratie Ouverte au logiciel libre Decidim à Barcelone en passant par la réforme du Conseil Economique et Social de 2019.
Ces initiatives contribuent d’une volonté de considérer le numérique comme vecteur de lien social plus que comme « un simple objet technique ». Pour autant, les résultats en termes de délibération et d’élaboration des choix publics sont parfois en décalage par rapport aux attentes de ceux qui ont élaboré ces outils, de ceux qui y contribuent, qu’ils soient simples citoyens, acteurs publics ou membres de corps intermédiaires.
Cet événement vise à explorer les leviers qui pourraient être activés, via l’interopérabilité des systèmes d’information, pour redonner du pouvoir d’agir à la démocratie délibérative.
— Comment se saisir des potentialités permises par l’interopérabilité pour générer de l’intelligence collective et de la gouvernance partagée
— L'interopérabilité peut-elle contribuer à structurer l’expertise citoyenne ?
— Comment capitaliser sur l’interopérabilité pour accroître l’engagement citoyen et la coproduction de politique publique ?
C’est tout l’objet du quatrième événement du cycle « Le web après les plateformes », organisé par Cap Digital, le projet TESaCo de l’Académie des sciences morales et politiques, le réseau Sharers & Workers et Startin’blox, que de discuter avec les parties prenantes de ces démarches de transformation de l’action collective portées par un usage démocratique du numérique.
Proposé par
Cap Digital est le pôle européen de la transition numérique et écologique.