À propos de cet événement
Face à la multiplication des projets de développement empiétant sur les terres agricoles et devant les difficultés récurrentes vécues par les agriculteur(trice)s d’ici, comment pouvons-nous en tant que citoyen(ne)s influencer les élu(e)s afin qu’ils et elles protègent davantage le territoire et les activités agricoles?
Une loi - la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) - protège théoriquement les terres agricoles québécoises, mais dans la réalité on perd chaque jour depuis 25 ans l’équivalent de près de 45 patinoires de hockey de terres agricoles. D’autre part, les prix des terres agricoles sont dix fois plus élevés qu’il y a 25 ans, un obstacle pour la relève agricole qui n’a plus les moyens d’accéder aux terres et d’y s’établir.
Malgré la LPTAA et les orientations gouvernementales à venir en faveur d’un aménagement du territoire qui protège les terres agricoles et les milieux naturels, on assiste à une recrudescence des projets de développement - résidentiel, institutionnel, commercial, industriel - misant sur une installation à bas coûts sur des terres agricoles notamment.
Les citoyen(ne)s de partout sur le territoire sont les mieux placé(e)s pour surveiller et intervenir afin d’influencer les élu(e)s, tant provinciaux que municipaux, et les inciter à mettre en œuvre les meilleures pratiques pour la protection des terres et des activités agricoles. Venez explorer avec nous quels outils essentiels - lettre ouverte, intervention au conseil municipal, solliciter son ou sa député(e), etc. - sont à votre portée!
Proposé par
Double bachelière en Relations internationales et droit international de l'UQAM et Agro-Environnemental Sciences de McGill, elle est membre de l'Ordre des agronomes depuis 2012. Son parcours a ensuite amené Carole-Anne à travailler en grandes cultures, à œuvrer sur des fermes bios, avant de se tourner vers l'agriculture urbaine. Cette spécialisation a élargi ses horizons du côté de l'entreprenariat social, du développement communautaire mais aussi de l'approche de système alimentaire.
Passionnée par l’environnement et les gens, Marie-Eve Leclerc a fait du développement durable un principe de vie qu’elle applique au quotidien. Au cours des 10 dernières années elle a travaillé auprès de plusieurs ONG environnementales, s’occupant de campagnes de sensibilisation sur les changements climatiques ou la mobilité durable, de l’organisation d’évènements écoresponsables, ou encore de formation et d’accompagnement.
Équiterre propose des solutions concrètes pour accélérer la transition vers une société où les citoyens, les organisations et les gouvernements font des choix écologiques qui sont également sains et équitables.