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Sexe & genre en santé : enrichir les savoirs, améliorer les pratiques

À propos de cet événement

Sexe et genre en santé : enrichir les savoirs, améliorer les pratiques


Sexe et genre sont des déterminants essentiels de notre santé, pourtant la prise de conscience de leur importance est encore incomplète.

En découlent des connaissances lacunaires sur l’impact du sexe et du genre. S’y ajoute la persistance d’idées reçues, tant pour les professionnels que pour les usagers.

La recherche pourrait aller plus loin dans l’exploration de l’influence de ces facteurs pour accroître les connaissances disponibles.

La formation des professionnels pourrait aussi davantage les prendre en compte pour les intégrer aux pratiques, à hauteur de leurs effets sur la santé.

Après avoir exposé ces enjeux dans son rapport « Sexe, genre et santé », la HAS réunit le 28 juin prochain différents acteurs de la recherche et de la formation pour imaginer des perspectives d’évolution.


Programme

Introduction

  • Pr Dominique Le Guludec, présidente de la Haute Autorité de santé


L’évolution du regard sur le sexe et le genre en santé

Cette conférence introductive donnera à voir, au travers d’exemples concrets, combien le sexe et le genre influent sur notre santé, que ce soit par des mécanismes biologiques parfois sous-estimés, ou par des normes sociales qui trouvent racine dans notre histoire commune. Cette mise en perspective permettra à chacun de percevoir les idées reçues qui conditionnent nos savoirs et nos comportements d’usagers du système de santé comme les pratiques professionnelles et ainsi d’envisager les changements à initier.

  • Muriel Salle, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université Lyon 1, spécialiste des questions de genre et médecine, enseignante auprès de divers publics étudiants


S’intéresser au sexe et au genre dans la recherche en santé : un formidable champ d’investigations

La recherche, qu’elle soit clinique ou préclinique, en sciences humaines et sociales ou en sciences biomédicales, issue de travaux universitaires ou du terrain, est un vecteur de changement essentiel. L’intégration des déterminants sexe et genre en santé, si elle n’est pas nouvelle, constitue une opportunité de création de connaissances insuffisamment investie. Ce temps de présentations et d’échanges sera l’occasion de montrer toute la richesse de la prise en compte du sexe et du genre dans les travaux de recherche menés dans différents domaines tels que le cancer, l’autisme et la recherche sur les médicaments.

  • Arnaud Alessandrin, sociologue, chercheur associé au LACES (université de Bordeaux) et spécialiste des questions de genre, de santé et de discriminations
  • Cara Tannenbaum, médecin, directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada, professeure, facultés de médecine et de pharmacie, université de Montréal
  • Alexandre Yailian, praticien hospitalier psychiatre et pédopsychiatre, CHU de Montpellier, unité diagnostic et soins pour l’autisme à l’âge adulte


De la connaissance des effets du sexe et du genre à leur prise en compte concrète : former les professionnels pour améliorer les pratiques

Le sexe et le genre ne seront des outils pour améliorer la santé de l’ensemble de la population que si la formation des professionnels de santé et de l’accompagnement social s’attache à mieux considérer l’influence de ces déterminants. Avec cette table ronde, entre professionnels de terrain et acteurs de la formation initiale et continue, l’objectif sera d’échanger autour des pistes d’amélioration pour que la pratique se nourrisse des acquis de la recherche, et vice versa. Des leviers existent pour y parvenir, de même que des initiatives localisées qui pourraient inspirer les acteurs de la formation initiale et continue des acteurs de la santé pour une juste prise en compte des différences. 

  • Cyrielle Claverie, présidente de la commission santé, bien-être et bientraitance du Conseil national consultatif des personnes handicapées
  • Corinne Hamel, médecin généraliste, clinique Cardiocéan (La Rochelle), membre de la World professional association for transgender health 
  • Bach-Nga Pham, professeur des universités-praticien hospitalier, chef du service d’immunologie biologique du CHU de Reims, vice-présidente de la Conférence nationale des Doyens de médecine
  • Muriel Salle, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, université Lyon 1, spécialiste des questions de genre et médecine, enseignante auprès de divers publics étudiants


Synthèse et conclusion

  • Christian Saout, membre du Collège de la Haute Autorité de santé


Afin de préparer au mieux cette conférence vous pouvez dès à présent nous faire part de vos questions sur le sujet : je pose mes questions.


Consultez le rapport d'analyse prospective de la HAS "Sexe, genre et santé"

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Développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social

Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la Haute Autorité de santé (HAS) vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des personnes.