IHEMI vous invite à son événement
À propos de cet événement
Pendant longtemps, la recherche sur l’engagement politique violent s’est intéressée sur les raisons poussant des personnes à commettre du « terrorisme ». Il s’en est suivi de multiples théories, portant sur des nombres restreints d’individus, ainsi que de nombreuses spéculations manquant d’assise empirique. À mesure que le jihadisme prenait de l’ampleur, des volumes bien plus grands de personnes ont été concernés, dans des proportions variables, conduisant à des recherches sur les modalités de la « radicalisation » qui ont produit des données empiriques en nombre croissant. Dans le même temps, les institutions régaliennes ont dû s’adapter au phénomène et le comprendre, en particulier la justice, comme l’ont montré le procès Merah ou le procès du 13 Novembre. Les données produites par la justice ont d’ailleurs alimenté la recherche sur ces processus d’engagement violents.
Ce séminaire a pour but de faire dialoguer ces deux sphères pour faire un bilan de la connaissance sur les diverses modalités d’engagement dans le jihadisme et leur traitement par l’État, et en particulier le travail de désengagement.
Intervenants :
Elyamine Settoul, maître de conférences en science politique dans la branche de criminologie du Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris. Il vient de publier un livre intitulé "Penser la radicalisation djihadiste : acteurs, théories, mutations », préfacé par Marc Sageman.
L'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) est un service à compétence nationale sous l'égide du Secrétaire général du ministère de l'Intérieur.
