À propos de cet événement
Le droit du travail a intégré les agissements sexistes comme des comportements sanctionnables qui peuvent par ailleurs faire l'objet d'une qualification pénale pour outrage sexiste et sexuelle.
Mais le décalage est parfois criant entre le cadre légal et la réalité des comportements. Gare à la banalisation qui peut désormais conduire à la condamnation d'un employeur pour harcèlement d'ambiance. De même, la répétition d’un propos sexiste devient du harcèlement sexuel.
Si le collectif de travail peut s'accommoder de ces dérives, du fait des habitudes, celles-ci peuvent être très mal vécues et constituer un terreau favorable aux harcèlements sexuels.
Cela commence par donner l'exemple et se former pour saisir les différences entre harcèlement sexuel, agissement sexiste et séduction et être en capacité de relayer les messages auprès de tous les salariés en faisant comprendre le sens des actions.
La capacité à travailler en bonne intelligence avec les directions est aussi essentielle. Celles-ci doivent aussi donner l'exemple d'une tolérance 0 et former l'encadrement sur les conduites à tenir pour corriger les écarts et éviter la banalisation.
Reste que traiter les cas individuels ne suffit pas pour comprendre comment on en arrive à des situations délétères. Un exercice à partager avec le collectif de travail pour penser l’après et éviter le risque d'une profonde dégradation du climat social.
Avec les interventions de :
> Grégory Djaouk, Dirigeant de WorkSaga, expert SSCT et expert judiciaire
> Solenn Remongin, Avocate
> Sonia Paccaud, Secrétaire régionale CFDT Auvergne Rhône Alpes en charge de la prévention des violences sexistes et sexuelles au travail
> Alexandra David, Référente harcèlement du CSE de Randstad Sud-Ouest
> Linda Mancini, Cheffe Hôtesse et représentante de section syndical SECI chez Pénélope l'agence
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