Absentéisme alarmant chez les cadres, les jeunes et les femmes : quelles actions en QVCT ?

Le Datascope 2025 d'AXA Santé et Collectives révèle un taux d'absentéisme en augmentation de 41% depuis 2019 et une hausse de 7 % des arrêts longs par rapport à 2023.

Les tendances observées chez les cadres, les jeunes et les femmes sont particulièrement inquiétantes.

L’entreprise a des leviers d’action :

1. sur l’absentéisme qui trouve sa cause dans le travail et son organisation;
2. pour amortir les conséquences des événements de la vie des salariés (situation d’aidance familiale, parcours de soins contraignants, etc…) et faciliter le maintien ou le retour dans l’emploi;
3. Pour contribuer à la prévention santé, dans un continuum santé au travail /hors travail.

La réponse est spécifique à chaque entreprise et sous-entend de faire de l'absentéisme un objet de dialogue social avec les représentants des salariés.

L'occasion de mettre à plat les causes (organisation dysfonctionnelle, dégradation de la santé mentale) et les conséquences sur le travail (surcharge, dégradation de la qualité...) sur la base de l'analyse des données brutes de l'absentéisme pour savoir de quoi on parle et se donner les moyens de faire les liens avec la QVCT.

La priorité vise à agir en effet sur les leviers de la QVCT plutôt que sur une stricte stratégie punitive et de contrôle des arrêts de travail, génératrice d'un climat de suspicion et de culpabilisation. Sortir des non-dits délétères qui tournent autour de l’absentéisme dans le secteur privé comme dans le public, s'impose plus que jamais.

Avec les interventions :

• d'une experte du dialogue social - Sophie Mandelbaum, responsable des relations avec les partenaires sociaux d'Axa Santé & Collectives
• d'une experte de l’analyse des données de l'absentéisme - Fabienne Cazals, Responsable études et innovation data chez Axa Santé & Collectives
• d'un chercheur en gestion - Laurent Cappelletti, Docteur HDR en Sciences de Gestion, ses travaux basés sur l’observation de 2 000 entreprises depuis 1974, dont 80 % françaises, identifient et analysent en profondeur les différents inducteurs du coût de l’absentéisme
• d'une représentante syndicale des cadres du secteur privé - Emmanuelle Lavignac, secrétaire nationale de l(UGICT-CGT
• d'un représentant syndical de la fonction publique - Christian Grolier, secrétaire général de la fédération générale des fonctionnaires FO