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À propos de cet événement
Le dernier colloque qui s'est tenu à l’École du Patrimoine Africain en novembre 2024, sur le thème "(Re)penser le modèle du musée en Afrique" a permis de raviver les débats autour de la vision du musée africain d’aujourd’hui et de demain. Parmi les réflexions majeures soulevées, la place de la jeunesse, du numérique et des communautés locales dans l’institution muséale africaine a été largement discutée.
Dans la continuité de ces échanges, le webinaire Djowamon du 19 décembre 2024 a mis en lumière l’importance du rôle des communautés locales dans la vie des musées africains. Vous pouvez par ailleurs regarder le replay sur la chaine Youtube Djowamon.
Aujourd’hui, une question essentielle mérite d’être approfondie : "Quel musée pour et par les communautés locales africaines ?"
Parmi les initiatives qui tentent de répondre à cette question, on retrouve les banques culturelles. Ce concept, né au Mali à la fin des années 1990, s’est depuis étendu au Togo (Koutammakou) et au Bénin (Taneka). Ces structures hybrides fonctionnent comme de petits musées où les habitants déposent des objets en échange d’un prêt financier de la "Banque", leur permettant ainsi de développer des projets entrepreneuriaux.
Ce modèle innovant pose plusieurs interrogations :
✅ Comment fonctionne concrètement une banque culturelle ?
✅ Qui sont les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre et sa gestion ?
✅ Ce concept peut-il être généralisé à d’autres régions d’Afrique ?
Pour en débattre, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 28 février 2025 à 15h00 (GMT+1) avec des experts du patrimoine africain qui tenteront d'apporter des propositions de réponses à ces questions :
Jean Paul Lawson, animateur de la communauté Djowamon aura le plaisir d'animer cet échange.
Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante sur l’avenir des musées en Afrique et le rôle central des communautés locales dans leur redéfinition !
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A très bientôt
Proposé par
Daouda Keïta est directeur exécutif du Musée national du Mali à Bamako, le musée national des collections archéologiques, ethnographiques et d'art contemporain du Mali. Archéologue et professeur à l'Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako, il consacre son travail à la défense du patrimoine culturel en nouant des partenariats avec les communautés locales et en créant des plateformes pédagogiques pour lutter contre le pillage des sites archéologiques et le trafic d'objets.
ALIZIM Badoualou Karka est licencié en sciences humaines, option Géographie puis formé en conservation préventive dans les musées et titulaire d'un DESS en Développement Culturel. Engagé en 1994 à la Direction des Musées, sites et monuments du Togo comme Assistant au Chef de division sites et monuments, puis nommé Conservateur du site du koutammakou, patrimoine mondial de l'UNESCO de 2007 à 2015,où il a initié, le projet de banque culturelle du Koutammakou en 2011. De 2015 à 2022, il a été Directeur régional des arts et de la culture du centre au Togo.
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