Comment assurer la santé mentale des représentants du personnel ?

Toujours utile de rappeler que la qualité du dialogue social passe par la bonne santé mentale des représentants du personnel, exposés tout à la fois aux enjeux de la direction, des autres syndicats, de leur propre syndicat et bien entendu des salariés.

La pression est d'autant plus forte dans le cadre des PSE, de plus en plus nombreux.

Les élus écoutent les salariés, c'est leur rôle.

Mais est-il bénéfique pour tout le monde qu'ils passent des heures à recueillir les difficultés personnelles vécues par les salariés ?

Mieux vaudrait privilégier une approche collective avec la mise en place d'un réseau de prévention avec des spécialistes de l'accompagnement individuel des salariés en fragilité.

L'occasion pour les élus de se concentrer d'autant mieux sur l'objectivation des situations de travail rapportées par les salariés pour interroger la direction en CSE et peser dans les négociations.

Cette objectivation sous-entend une capacité des syndicats, et des CSE, à organiser collectivement le travail entre les représentants. Car c'est là que se trouve la meilleure des protections de la santé mentale des représentants du personnel : savoir où l'on va et comment, ensemble.

Avec les interventions de :

• Aude d'Argenlieu, psychologue clinicienne et directrice générale de l'IAPR*
• Anastasia Bouchon, psychologue clinicienne et élue du personnel Sud santé Sociaux chez IAPR*
• Christine Fourage, secrétaire générale du syndicat CGT de l'enseignement et de la formation privés
• Carole Cebe, déléguée syndicale FO CCF
• Pascal Cazin, délégué syndical groupe CFDT Crédit Mutuel Alliance Fédérale

*Institut d’Accompagnement Psychologique et de Ressources, une société du Groupe Oasys & Cie