🧠Pourquoi de plus en plus de SPSTI intègre la mesure biomécanique à leurs démarches ?
Sur le terrain, les équipes des SPSTI jonglent avec des situations variées et souvent complexes : études de postes à la demande des médecins du travail, comparaisons d’équipements, accompagnements de salariés fragilisés…
Chaque intervention demande de poser un diagnostic juste, d’argumenter des préconisations et de favoriser un dialogue constructif entre tous les acteurs.
Mais ces constats reposent souvent sur l’observation, l’expérience et la discussion.. des approches essentielles, mais parfois difficilement objectivables. La mesure biomécanique vient alors compléter ces analyses, en offrant une lecture tangible des efforts physiques réellement engagés.
Elle ne remplace pas l’observation et l’analyse de l’activité par le préventeur : elle l’enrichit, en donnant du poids, de la clarté et de la crédibilité aux démarches de prévention.
🧠Trois situations où la mesure biomécanique permet d’enrichir les démarches de prévention
Au cours de cet évènement, Alexane Vidalie, Directrice R&D de Léonard, présentera trois cas pratiques. Ces exemples concrets illustreront dans quels contextes la mesure biomécanique peut renforcer la compréhension des situations de travail, objectiver les constats et appuyer les décisions de prévention au quotidien.
Cas pratique 1 : Étude de poste à la suite demandée par le médecin
À la suite du diagnostic par le médecin du travail, une étude de poste vise à mieux comprendre les contraintes physiques rencontrées. La mesure biomécanique permet d’objectiver les contraintes physiques (efforts, postures, durées d’exposition) et d’étayer les observations terrain. Elle renforce la précision du diagnostic et facilite le partage des préconisations entre les acteurs de la prévention et l’entreprise.
Cas pratique 2 : Comparer plusieurs solutions pour orienter une décision d’investissement
Lorsqu’une entreprise souhaite investir dans un équipement ou réaménager un poste, les SPSTI sont sollicités pour appuyer la décision. En intégrant des mesures biomécaniques, ils peuvent quantifier les différences entre plusieurs configurations et baser leurs recommandations sur des données factuelles. Cette approche objective soutient les choix techniques et favorise une décision partagée, claire et argumentée.
Cas pratique 3 : Évaluer la compatibilité d’un poste lors d’un retour ou maintien dans l’emploi
Lorsqu’un salarié reprend son activité après un arrêt ou présente une fragilité, le SPSTI peut être amené à évaluer la compatibilité entre les exigences du poste et les contraintes physiques associées. Les mesures biomécaniques rendent visibles les efforts réellement engagés et les marges d’ajustement possibles. Elles sécurisent la reprise, préviennent les récidives et soutiennent un maintien dans l’emploi durable et adapté.
📅 Cet évènement en ligne aura lieu le jeudi 11 décembre 2025 à 13h.
Les places seront, comme d’habitude, limitées à 100 participants afin de préserver la qualité des échanges et permettre à chacun de poser ses questions.
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