Comment ne pas céder à la fatalité d'une dégradation de la santé au travail ?

Les expositions aux risques physiques et psychologique se multiplient, les indicateurs de la santé au travail se dégradent. Il y a plus que jamais matière à agir pour bâtir un cadre plus protecteur.

Si le CHSCT a été enterré dans les entreprises, la responsabilité des employeurs en matière de santé au travail reste en revanche entière.

Et les CSE ont de quoi peser en objectivant la santé au travail.

• A l'instar le CSE celui de Randstad Sud Est qui a fait condamner le 14 septembre la direction pour manquement à ses obligations concernant les risques professionnels des salariés intérimaires.

Charge mentale, harcèlement, absentéisme autant de sujets qui mettent l'organisation du travail au coeur de la prévention. Cela sous entend une articulation efficace entre le CSE et la CSSCT. Et une place à "institutionnaliser" pour les "représentants de proximité".

Le lien entre santé et travail mérite une mise en discussion avec un maximum de salariés. Ne touche t'on pas aux limites de la prévention quand le nombre des accidents du travail fait augmenter, ou réduire, de 30 % l'intéressement ?

Les branches ont aussi un rôle à jouer dans la prévention, notamment à l'égard des TPE et des PME

• C'est le cas de l'audiovisuel et du cinéma qui ont mis en place des CHSCT au niveau des 2 branches.

Pour discuter des bonnes pratiques :

• Valentine Brégier, directrice juridique de Technologia
• Dora Candido, ergonome chez Technologia
• Peggy Angard, secrétaire du CSE Randstad sud-est
• Guy Perrot, coordinateur de la CSSCT du CSE Randstad sud-est
• Laurent Blois-Lascaud, délégué général du syndicat professionnel·les des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma CGT