À propos de cet événement
Des sacs remplis de billets, un État du Golfe suspecté de corrompre des élus, une figure de l’hémicycle qui passe par la case prison… : digne d’un roman noir, le scandale du Qatargate a secoué le Parlement européen en décembre. Sa présidente Roberta Metsola a promis une réponse ferme, avec des règles éthiques plus strictes envers les députés, notamment une transparence accrue concernant leur contact avec les représentants d'intérêt.
Mais pour beaucoup d’observateurs, les réformes envisagées n’ont pas la portée espérée. Un nouvel organe éthique européen doit certes être mis en place, mais ses contours sont encore flous. Les mesures prévues suffiront-elles à encadrer les opérations d’influence, dans une bulle bruxelloise où les lobbys font partie intégrante de l'écosystème ?
Dans le domaine des transports, certains textes sont en tout cas remis en question par les révélations, à commencer par l’accord aérien entre le Qatar et l’UE.
Avec les journalistes de la rédaction bruxelloise de Contexte :
La rencontre sera animée par Yann Guégan, journaliste chargé de l’innovation éditoriale.
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