À propos de cet événement
Si participation, intéressement, primes et actions gratuites alimentent une redistribution de la valeur en théorie non substituable au salaire, son niveau a nécessairement une influence sur l'enveloppe salariale.
Or, il est essentiel que le salaire de base, socle de la rémunération du salarié dans le modèle social français reste majoritaire et évolue en lien avec l’inflation pour maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs. C'est tout le sens de la négociation salariale alors que les employeurs s'emploient à diversifier les éléments réputés non substituables, avec une double motivation : profiter des allégements de cotisations sociales et ne pas graver dans le marbre des éléments de rémunération sur lesquels ils gardent la main.
Une modération salariale déconnectée de la valeur de l’entreprise et de sa croissance peut se traduire par de fortes tensions sociales.
Les dispositifs de redistribution d’un résultat, globalement privilégiés ces dernières années, doivent s’appuyer sur une compréhension fine de la création de valeur au sein de l’entreprise. Mesurer avec précision la qualité des indicateurs de référence permettant de déclencher ces dispositifs (collectifs ou individuels) est indispensable compte tenu à la fois de leur caractère variable mais également, pour certains dispositifs, du fait qu’ils relèvent d’une décision unilatérale de l’employeur. Il est important de mettre en avant le caractère réputé non pérenne et variable de ces dispositifs.
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