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Comment intégrer la création de valeur dans le salaire fixe ?

À propos de cet événement

Si participation, intéressement, primes et actions gratuites alimentent une redistribution de la valeur en théorie non substituable au salaire, son niveau a nécessairement une influence sur l'enveloppe salariale.

Or, il est essentiel que le salaire de base, socle de la rémunération du salarié dans le modèle social français reste majoritaire et évolue en lien avec l’inflation pour maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs. C'est tout le sens de la négociation salariale alors que les employeurs s'emploient à diversifier les éléments réputés non substituables, avec une double motivation : profiter des allégements de cotisations sociales et ne pas graver dans le marbre des éléments de rémunération sur lesquels ils gardent la main.

Une modération salariale déconnectée de la valeur de l’entreprise et de sa croissance peut se traduire par de fortes tensions sociales.

Les dispositifs de redistribution d’un résultat, globalement privilégiés ces dernières années, doivent s’appuyer sur une compréhension fine de la création de valeur au sein de l’entreprise. Mesurer avec précision la qualité des indicateurs de référence permettant de déclencher ces dispositifs (collectifs ou individuels) est indispensable compte tenu à la fois de leur caractère variable mais également, pour certains dispositifs, du fait qu’ils relèvent d’une décision unilatérale de l’employeur. Il est important de mettre en avant le caractère réputé non pérenne et variable de ces dispositifs.

  • Le besoin de transparence se pose notamment sur le cas de la prime de partage de la valeur. Quels sont les critères qui déterminent le niveau de cette PPV , ex prime Macron et ex prime Sarkozy dont le principe même tend à se pérenniser et à se développer ?
  • Ce même besoin de transparence s'applique sur les modes de rémunérations variables individualisés qui brillent souvent par leur opacité, avec là encore des transferts possibles au détriment du salaire fixe. Ils contribuent aussi à une dispersion des salaires qui s’accentue, interroge les inégalités de traitement et même scandalise au regard de la rémunération de certains hauts dirigeants.

Avec les interventions de :

  • Daphné Lecointre et Julien Picard, co-fondateurs du cabinet d'expertise PNL Conseil
  • Annabelle Halbert, déléguée syndicale centrale CFE-CGC de Schneider Electric
  • Olivier Bebin, délégué syndical CGT chez Covea et secrétaire général adjoint de la fédération CGT Banques et Assurances

Proposé par

  • Intervenant externe
    OB I
    Olivier Bebin Secrétaire général adjoint @ Fédération CGT de la banque et de l'assurance

  • Membre de l'équipe
    M
    Rodolphe Helderlé Responsable éditorial @ Miroir Social

  • Intervenant externe
    AH I
    Annabelle Halbert Déléguée syndicale CFE-CGC @ Schneider Electric

  • Intervenant externe
    DL I
    Daphné Lecointre Co-fondatrice @ PNL Conseil

  • Intervenant externe
    JP I
    Julien Picard Co-fondateur @ PNL Conseil

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