Les NGT bientôt dans les assiettes des Européens, mais à quelle sauce ?

« Nucléase à doigt de zinc », « Crispr-Cas9 », « méganucléase »… : derrière ces noms barbares, des méthodes de manipulation du vivant regroupées sous l’appellation « nouvelles techniques génomiques » (NGT en anglais). Si l’agroindustrie place beaucoup d’espoir dans les espèces végétales qu’elles permettent d’obtenir, les défenseurs de l’environnement alertent sur les conséquences sur les écosystèmes et la santé humaine.

Afin de les distinguer des organismes génétiquement modifiés (OGM), l’Union européenne a choisi de leur consacrer un règlement, qui les définit, les classe, et impose des limites à leur utilisation.

Après plus d’un an et demi de discussions, le Parlement et les États membres ont adopté leur position respective. Le texte entre donc dans sa dernière ligne droite : les trilogues. Les options restent ouvertes sur plusieurs points chauds du texte : brevetabilité, étiquetage, inclusion du bio…

Venez échanger sur ces sujets avec Arthur Bamas, journaliste de Contexte Agro à Bruxelles. La rencontre sera animée par Yann Guégan, responsable de l’innovation éditoriale.