À propos de cet événement
Puccini l’affirmait lui-même :
il ne pouvait exprimer que des sentiments forts, parfois violents. On peut donc lui trouver des similitudes avec l’opéra romantique mais son époque est celle du vérisme. Un style qu’il adapte à sa personnalité avec son intérêt pour l’orient (Turandot, Butterfly) ou pour le pays neuf que sont les Etats-Unis (La Fille du Far-West, premier opéra créé au Metropolitan de New York). Ce dernier sujet si éloigné des codes lyriques déconcerta le public de l’époque. Le vérisme le conduira au réalisme de la Bohème d’après l’œuvre de Murger.
Certains lui ont reproché de composer une musique « facile » que Claudio Abbado par exemple n’a jamais cru bon de diriger. C’est injuste pour qui connait le chromatisme du lever du jour debussyste du 3ème acte de Tosca, les audaces de ses orchestrations ou celles des chants d’oiseaux entendus dans Butterfly.
Sa mort prématurée avant d’avoir achevé Turandot nous prive d’une dernière scène qui s’annonçait wagnérienne. Pas étonnant que Luciano Berio en personne ait cru bon de lui rendre hommage en composant le final manquant.
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Intermèdes, le voyage culturel avec conférencier : croisières, séjours, circuits et week-end.